Continuer à utiliser le vélo pour ses trajets domicile-travail lorsque la météo est moins favorable est autant une histoire de motivation qu’une affaire d’équipements.
Relativisez l’impact de la météo
L’arrivée de l’automne dissuade certains cyclistes. Or, même lors d’une journée pluvieuse, la probabilité d’être mouillé sur les 20 minutes d’un trajet de moins de 5 km est assez faible*. Quant au froid, la chaleur produite en pédalant compense en partie la baisse des températures.
Trouvez le bon équipement
Nos amis Néerlandais nous le rappellent : « il n’y a pas de mauvais temps mais seulement de mauvais vêtements ». Protégez du froid en priorité les extrémités du corps et bloquez les entrées d’air. Gants, bonnet ou bandeau à glisser sous le casque, tour de cou… il y a l’embarras du choix.
Pour la pluie, le poncho recouvre efficacement toutes les tenues mais offre une prise au vent. Certains cyclistes préfèrent glisser dans leur sacoche une veste et un surpantalon imperméables (avec surchaussures pour garder les pieds au sec). Dans tous les cas, ne vous couvrez pas trop pour limiter la transpiration.
Restez visible
Les journées d’hiver sont plus courtes et moins lumineuses. En plus d’un éclairage de qualité, le gilet ou les accessoires fluo, indispensables la nuit, peuvent être aussi utiles en journée.
Pratique, économique et écologique, en plus du plaisir de rouler, le vélo conserve ses avantages en toutes saisons.
*Une étude de Météo France estime ce risque à environ 2 trajets par mois en Occitanie.
Article initialement publié dans le magazine Grand A n°94 de novembre-décembre 2025